Les petits pêcheurs sont inquiets, avec l’arrivée du mauvais temps, les bateaux restent à quai.
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C’est la même scène à chaque début de mois de novembre. Sur les plages de Mayotte on rencontre des pêcheurs entrain de réparer les filets. Une activité qui les occupe mais qui ne rapporte rien.
Les embarcations sont pour la plupart de petites dimensions et ne supporteraient pas la houle en pleine mer à ce moment là de l’année.
Une période très difficile pour Abdou, et ses collègues, un petit patron pêcheur, propriétaire d’une barque Yamaha d’une douzaine de mètres : « Déjà, nos sorties sont de plus en plus limitées puisque l’on ne pas aller travailler très loin, à cause de la taille de nos barques, et avec cette saison des cyclones, c’est une catastrophe ! ».
Et il ne touche aucune indemnité de compensation, de la part des autorités, même s’il cotise à la caisse sécurité sociale. Le régime social des indépendants, cela ne lui dit absolument rien. Ce qu’il sait, c’est qu’il doit aller déclarer le nombre d’heures travaillées par mois et cotiser en conséquence.
Cette pause imposée peut durer jusqu’au mois de mars 2016. D’ici là, il devra vivre sur ses réserves. Quelquefois, en pleine saison de pluies, il arrive qu’il y ait une pause, une fenêtre d’éclaircis dans laquelle, Abdou s’engouffre avec ses hommes ; mais toujours, l’oreille collée à son transistor qui ne le quitte plus depuis le 1er novembre : date du début du Kashkazy, la saison des pluies. Mais ce matin, il refait les mailles de ses filets en scrutant le large.m
Les embarcations sont pour la plupart de petites dimensions et ne supporteraient pas la houle en pleine mer à ce moment là de l’année.
Une période très difficile pour Abdou, et ses collègues, un petit patron pêcheur, propriétaire d’une barque Yamaha d’une douzaine de mètres : « Déjà, nos sorties sont de plus en plus limitées puisque l’on ne pas aller travailler très loin, à cause de la taille de nos barques, et avec cette saison des cyclones, c’est une catastrophe ! ».
Et il ne touche aucune indemnité de compensation, de la part des autorités, même s’il cotise à la caisse sécurité sociale. Le régime social des indépendants, cela ne lui dit absolument rien. Ce qu’il sait, c’est qu’il doit aller déclarer le nombre d’heures travaillées par mois et cotiser en conséquence.
Cette pause imposée peut durer jusqu’au mois de mars 2016. D’ici là, il devra vivre sur ses réserves. Quelquefois, en pleine saison de pluies, il arrive qu’il y ait une pause, une fenêtre d’éclaircis dans laquelle, Abdou s’engouffre avec ses hommes ; mais toujours, l’oreille collée à son transistor qui ne le quitte plus depuis le 1er novembre : date du début du Kashkazy, la saison des pluies. Mais ce matin, il refait les mailles de ses filets en scrutant le large.m