Procès "Affaire Roukia", débuts chaotiques

cette première journée  a été marquée par deux absences importantes, celles de deux prévenus
D'abord, celle de Saïd Ahamada M’ZE, accusé de transport non autorisé de stupéfiants, d’homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence.
Maître Larifou a justifié l’absence de son client du fait que ce dernier serait démuni et vit grâce à une association caritative à la Réunion.
L’autre grand absent est Mathias BELMER, accusé d’homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence. Transport non autorisé de stupéfiants, destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité.

Son avocat, maître Simon, a beau évoqué sa désignation d’office  tardive, à 11 heures 1 minute ce lundi seulement, ce qui ne lui a pas permis de se préparer convenablement. La cours ne l’a pas suivi.
Le procureur a dénoncé une manœuvre dilatoire de la part du prévenu pour ne pas avoir à se présenter au procès. Les avocats de tous les autres partis  ont dit, pratiquement en chœur, leurs refus de voir le procès reporté parce que, leurs clients sont tous domiciliés à l’extérieur du département et certains ont du emprunter de l’argent pour payer leurs billets d’avion afin d’être présent.
En matière de justice aussi les absents ont toujours tort.
Des mandats d’amener contre Mathias BELMER et Saïd Ahamada M’ZE ont été lancés par le président SABATIER au premier jour de cette audience correctionnelle dans l’affaire Roukia. Ils sont tous les deux domiciliés à la réunion, ce jour.
Du côté de la famille de Roukia, on a déploré l’absence de Mathtias Belmer. Sa tente a affirmé vouloir croiser le regard de celui qui serait à l’origine du malheur qui les a frappé, il y a 5 ans. Sans quoi, le deuil ne serait pas possible. 

Chamudine Ali
Andry Rakotondravola