Les absences d’Hakim Karki, juge d’instruction et Philippe Faisandier, procureur de la République seront pesantes tout au long des 5 jours.
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Le procès qui commence aujourd’hui à Kawéni doit aussi sa médiation au fait de l’implication de deux magistrats à fortes personnalités.
Le juge Karki, un magistrat qui s’était forgé une réputation d’incorruptible. Et dans cette affaire, dite affaire Roukia, du nom de cette jeune fille sortant tout juste de l’adolescence retrouvée morte d’overdose, le juge d’instruction aura dans ses investigations mis en lumière des dossiers plutôt gênants.
Hakim Karki découvre un trafic de stupéfiant dans lequel seraient impliqués des gendarmes du Groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte. Des militaires seront mis en examen dont Gérard Gautier l'ancien patron du GIR qui a aujourd’hui à la retraite.
Le magistrat tombera à la suite d’une accusation de viol de la part d’une fonctionnaire de l'éducation nationale. Les pressions mises sur Hakim Karki ne semblaient pas l’intimider.
Les lettres du général de brigade Jean-Régis Véchambre, alors commandant de la gendarmerie d'outre-mer, la note du parquet général de Saint-Denis, dont dépend la juridiction de Mayotte adressée par l'avocat général Vincent Le Pannerer à Philippe Muller, alors procureur de Saint-Denis demandant que l'affaire Roukia soit dépaysée à La Réunion. Une demande, qui sera refaite par Philippe Faisandier procureur de la République à Mayotte.
Vue de Mayotte, là où les évènements se sont déroulés, le juge Karki a été perçu comme celui qui défend la cause d’une jeune fille, comme on en rencontre beaucoup sur l’île aux parfums, qui a payé de sa vie, les fréquentations des milieux douteux mais si protégés d’une partie de la société mahoraise.
Un procès qui est donc attendu et qui va demander beaucoup de sang froid et de sérénité.
Et pour Maitre Thani Mohamed Soilihi, invité de la Mayotte 1ère ce matin dans Zakweli, il pourrait y avoir des déceptions :
Le juge Karki, un magistrat qui s’était forgé une réputation d’incorruptible. Et dans cette affaire, dite affaire Roukia, du nom de cette jeune fille sortant tout juste de l’adolescence retrouvée morte d’overdose, le juge d’instruction aura dans ses investigations mis en lumière des dossiers plutôt gênants.
Hakim Karki découvre un trafic de stupéfiant dans lequel seraient impliqués des gendarmes du Groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte. Des militaires seront mis en examen dont Gérard Gautier l'ancien patron du GIR qui a aujourd’hui à la retraite.
Le magistrat tombera à la suite d’une accusation de viol de la part d’une fonctionnaire de l'éducation nationale. Les pressions mises sur Hakim Karki ne semblaient pas l’intimider.
Les lettres du général de brigade Jean-Régis Véchambre, alors commandant de la gendarmerie d'outre-mer, la note du parquet général de Saint-Denis, dont dépend la juridiction de Mayotte adressée par l'avocat général Vincent Le Pannerer à Philippe Muller, alors procureur de Saint-Denis demandant que l'affaire Roukia soit dépaysée à La Réunion. Une demande, qui sera refaite par Philippe Faisandier procureur de la République à Mayotte.
Vue de Mayotte, là où les évènements se sont déroulés, le juge Karki a été perçu comme celui qui défend la cause d’une jeune fille, comme on en rencontre beaucoup sur l’île aux parfums, qui a payé de sa vie, les fréquentations des milieux douteux mais si protégés d’une partie de la société mahoraise.
Un procès qui est donc attendu et qui va demander beaucoup de sang froid et de sérénité.
Et pour Maitre Thani Mohamed Soilihi, invité de la Mayotte 1ère ce matin dans Zakweli, il pourrait y avoir des déceptions :