Le directeur du centre hospitalier de Mayotte s’exprime sur la situation de la santé à Mayotte et l’accès au soin. Un numéro d’équilibriste qui met en lumière toutes les difficultés de son travail au quotidien, surtout quand il évoque l’accès au soin pour les étrangers.
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« Ça commence à être un peu dur ». Etienne Morel, le directeur du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) a fait cet aveu aujourd'hui lors de son passage à zakwéli, l’émission d’information matinale de Mayotte première la Radio.
Ce n’est pas un scoop, tout le monde en parle, mais Etienne Morel a, lui, mis les formes.
Et quand le journaliste relance sur l’application de la loi sur la gratuité des soins pour les mineurs et les femmes enceintes, qui serait un appel d’air, le directeur du CHM rétorque : « Il n’y a pas forcément de lien de cause à effet entre la gratuité des soins pour une catégorie de patients et l’afflux massif de personnes en situation irrégulière à Mayotte ».
Les non affiliés doivent s’acquitter de la somme de 10 euros pour une consultation simple ; 15 pour voir un spécialiste et un forfait de 30 euros pour les urgences; Les mineurs devaient aussi s'acquitter jusque là de la somme de 10 euros, le forfait accouchement était de 300€ *;
Mais, tout le monde n’a pas les moyens de payer reconnaît Etienne Morel, le directeur du CHM.
Et en ce qui concerne la coopération sanitaire entre Mayotte et l’Union des Comores, il serait convenu que Mayotte accueille 12 grands brûlés en provenance d’Anjouan par an et autant de la Grande Comore. Et il y a surtout les autres, les non recensés qui prennent les Kwassa sanitaires par centaines venir se faire soigner à Mayotte. Ce sont les plus nombreux.
Là, le directeur sort son ordre de mission : « C’est un problème géopolitique qui me dépasse largement. Mon rôle, c’est d’organiser les soins, de faire en sorte que les gens soient bien accueillis ».
On dirait presque un serment d’Hippocrate.
* Le 30 novembre, une note de service émanant du Directeur du CHM rétablit la gratuité, conformément à l’ordonnance n°2012-785 du 31 mai 2012 ( qui prévoit la gratuité des soins aux mineurs ( agés de moins de 18 ans) et ceux destinés à préserver la santé e l'enfant à naître ) la provision de 10 euros pour les enfants mineurs ainsi que le forfait accouchement d'un montant de 300 euros ne doivent plus être réclamés.
Ce n’est pas un scoop, tout le monde en parle, mais Etienne Morel a, lui, mis les formes.
Et quand le journaliste relance sur l’application de la loi sur la gratuité des soins pour les mineurs et les femmes enceintes, qui serait un appel d’air, le directeur du CHM rétorque : « Il n’y a pas forcément de lien de cause à effet entre la gratuité des soins pour une catégorie de patients et l’afflux massif de personnes en situation irrégulière à Mayotte ».
Les non affiliés doivent s’acquitter de la somme de 10 euros pour une consultation simple ; 15 pour voir un spécialiste et un forfait de 30 euros pour les urgences; Les mineurs devaient aussi s'acquitter jusque là de la somme de 10 euros, le forfait accouchement était de 300€ *;
Mais, tout le monde n’a pas les moyens de payer reconnaît Etienne Morel, le directeur du CHM.
Et en ce qui concerne la coopération sanitaire entre Mayotte et l’Union des Comores, il serait convenu que Mayotte accueille 12 grands brûlés en provenance d’Anjouan par an et autant de la Grande Comore. Et il y a surtout les autres, les non recensés qui prennent les Kwassa sanitaires par centaines venir se faire soigner à Mayotte. Ce sont les plus nombreux.
Là, le directeur sort son ordre de mission : « C’est un problème géopolitique qui me dépasse largement. Mon rôle, c’est d’organiser les soins, de faire en sorte que les gens soient bien accueillis ».
On dirait presque un serment d’Hippocrate.
* Le 30 novembre, une note de service émanant du Directeur du CHM rétablit la gratuité, conformément à l’ordonnance n°2012-785 du 31 mai 2012 ( qui prévoit la gratuité des soins aux mineurs ( agés de moins de 18 ans) et ceux destinés à préserver la santé e l'enfant à naître ) la provision de 10 euros pour les enfants mineurs ainsi que le forfait accouchement d'un montant de 300 euros ne doivent plus être réclamés.