Depuis que les taux de l’octroi de mer sont remis en cause par certains corps de métier, une question pleine de sous-entendus est soulevée. Le conseil Départemental a relevé certains taux pour faire rentrer de l’argent ; Oui, mais que veulent-ils en faire
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C’est d’abord le secrétaire général de la CFDT qui avait posé la question lors d’un passage à l’émission, Le Témoin de Midi sur Mayotte première. Balahache Ousséni avait alors demandé à ce qu’il y ait une plus grande transparence sur l’utilisation des deniers publics.
Aussi, à la publication du rapport de la cour des comptes au début de cette année 2016, des propositions avaient été faites. L’ancien président du conseil général avait affirmé que dans un premier temps, l’option de geler l’indexation des fonctionnaires locaux avait été avancée. L’administration de la chambre territoriale a été jugée « pléthorique, bureaucratique, peu efficace et pas adaptée ». En d’autres termes, couteuse et peu rentable.
Et, dans les travées de la chambre départementale envahie par les patrons, la même rengaine était revenue : « On veut nous faire payer les indexations des salaires des fonctionnaires du conseil départemental ».
Une affirmation très réductrice mais qui montre l’exaspération des patrons face à la politique choisie par les conseillers pour faire rentrer de l’argent dans les caisses. Cependant, doit-on y voir une explication au nouvel organigramme qui vient d’être dévoilé (le Conseil Départemental, réorganise ses services), plus sobre avec moins de chefs ?
Les mêmes critiques ont été émises contre les municipalités à propos des taux des impôts locaux jugés trop élevés.
En fait, la question tourne autour de la part des budgets des collectivités locales, municipalités et conseil départemental, consacrée aux fonctionnements. Le chiffre de 60% revient le pus souvent.
La part consacrée à l’investissement se réduirait au fur et à mesure des embauches.
Aussi, à la publication du rapport de la cour des comptes au début de cette année 2016, des propositions avaient été faites. L’ancien président du conseil général avait affirmé que dans un premier temps, l’option de geler l’indexation des fonctionnaires locaux avait été avancée. L’administration de la chambre territoriale a été jugée « pléthorique, bureaucratique, peu efficace et pas adaptée ». En d’autres termes, couteuse et peu rentable.
Et, dans les travées de la chambre départementale envahie par les patrons, la même rengaine était revenue : « On veut nous faire payer les indexations des salaires des fonctionnaires du conseil départemental ».
Une affirmation très réductrice mais qui montre l’exaspération des patrons face à la politique choisie par les conseillers pour faire rentrer de l’argent dans les caisses. Cependant, doit-on y voir une explication au nouvel organigramme qui vient d’être dévoilé (le Conseil Départemental, réorganise ses services), plus sobre avec moins de chefs ?
Les mêmes critiques ont été émises contre les municipalités à propos des taux des impôts locaux jugés trop élevés.
En fait, la question tourne autour de la part des budgets des collectivités locales, municipalités et conseil départemental, consacrée aux fonctionnements. Le chiffre de 60% revient le pus souvent.
La part consacrée à l’investissement se réduirait au fur et à mesure des embauches.