A Combani, une vingtaine de voitures vandalisées, dont plusieurs incendiées, dans la nuit

Une vingtaine de voitures incendiées dans la nuit de mercredi à ce jeudi 22 février
A Combani, une vingtaine de voitures ont été vandalisées dans la nuit de mercredi à ce jeudi 22 février, dont une demi-douzaine qui ont été incendiées. Les habitants du village mettent en cause de jeunes individus venus de Mirereni.

Scène de désolation dans le quartier de Combani. Dans la nuit de mercredi à ce jeudi 22 février, une vingtaine de voitures ont été incendiées dans la rue qui mène à la retenue collinaire. D'autres ont leurs portières complètement défoncées, ou encore leurs vitres et leurs pare-brise brisés, après avoir été la cible de jets de projectiles.

Selon un premier bilan dressé par la gendarmerie, il est fait état de quatre véhicules incendiés, de trois autres auxquels on a tenté de mettre le feu, et de 13 qui ont donc été dégradés autrement. Une case a par ailleurs été incendiée mais aucun blessé n'est à déplorer. Le résultat d'une nuit d'affrontements entre bandes de quartiers rivaux.

Voiture brulée à Combani

Une quinzaine de gendarmes mobilisés avec les pompiers

Une enquête est en cours, avec des constatations qui ont été réalisées dans la matinée. Dans la nuit, une quinzaine de gendarmes sont intervenus pour sécuriser l'intervention des pompiers, mais les auteurs de ces actes de vandalisme n'étaient plus sur place à ce moment-là.

Dans le village, les habitants pointent du doigt de jeunes individus venus de Miréréni. Certains des riverains ont diffusé sur les réseaux sociaux des images des premiers feux survenus aux alentours d'1h du matin.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux

"Ils sont rentrés ici à Combani et ils brûlent tous les véhicules qui sont sur la route", raconte un internaute en vidéo. "Le bilan est lourd, vraiment lourd", lâche un autre personne qui a filmé plusieurs des voitures en feu.

Voiture brulée à Combani

Après la levée des barrages hier soir, les autorités auraient fait enlever les carcasses de voitures bloquant le passage. Et un groupe de jeunes en auraient ainsi profité pour venir semer le trouble.

Ce n’est pas la première fois que tels actes se déroulent dans ce quartier de Combani. Une illustration de plus du climat d’insécurité qui règne à Mayotte et qui donne un argument supplémentaire aux défenseurs de l’instauration de l’état d’urgence sécuritaire à Mayotte