"A Mayotte, c'est Crépol toutes les semaines" lance le député Mansour Kamardine

Mansour Kamardine à l'assemblée Nationale
Le député (LR) de Mayotte demande aux autorités à être sans pitié pour les criminels alors que deux individus ont été tués en moins d'une semaine dans des affrontements entre bandes.

Le meurtre de Thomas à Crépol, en marge d'une fête de village, le 19 novembre dernier avait ému l'opinion publique. Le drame avait marqué l'actualité pendant de nombreux jours poussant de nombreuses personnalités politiques à réagir.

"À Mayotte, c'est Crépol toutes les semaines" juge Mansour Kamardine, le député (LR) de Mayotte, rappelant que "deux jeunes ont été assassinés ces derniers jours, l’un à l’arme blanche, l’autre à l’arme de poing, des dizaines d’autres ont été blessés, souvent à coups de machette" alors qu'une flambée de violences secoue le département depuis "quatre semaines".

Les citoyens eux-mêmes doivent intervenir, de plus en plus souvent, face à la faiblesse du dispositif des forces de l’ordre dont je salue l’abnégation et l’engagement courageux. Compte-tenu de la situation, j’appelle les autorités à traiter avec rigueur la situation à Mayotte en renonçant à la pitié pour les criminels. Mayotte bascule, sans frein, vers la guerre civile.  

Mansour Kamardine, député (LR) de Mayotte

Mansour Kamardine demande des mesures législatives tenant compte de la réalité et des spécificités de Mayotte doivent être incluses dans le texte « immigration » qui sera discuté en Comission Mixte Paritaire lundi soir. "L’aile gauche de la minorité présidentielle portera une immense responsabilité en cas d’échec" conclut le député dans son communiqué qui selon lui doit "cesser de protéger les barbares qui nous terrorisent en s’arc-boutant sur le maintien de protections pour les délinquants et la mise en place de droit massif à la régularisation et à l’accès à la nationalité des personnes étrangères."