A Pamandzi, les préparatifs pour accueillir le deuxième congrès des forces vives

A Pamandzi, les préparatifs sont en cours pour le deuxième congrès du mouvement qui est prévu ce mercredi 14 février
Après le premier congrès qui avait réuni plus d'un millier de personnes au stade de Tsingoni le 4 février dernier, les forces vives donnent rendez-vous aux Mahorais ce mercredi 14 février à Pamandzi. Sur place, les collectivités se préparent à accueillir l'évènement.

A Petite-Terre, les chapiteaux sont en train d'être dressés sur la Place des Congrès à Pamandzi. "C'est tout Mayotte qui va se retrouver à Petite-Terre ce mercredi. Tout est mis en oeuvre pour que tout se déroule bien !", lance un membre de l'organisation.

Les agents des services techniques de Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir, les deux communes de Petite-Terre, travaillent de concert avec l'intercommunalité, mais également aux côtés policiers municipaux et des gendarmes pour la sécurisation du site.

A Pamandzi, les préparatifs sont en cours pour le deuxième congrès du mouvement qui est prévu ce mercredi 14 février

Un site qui peut accueillir 2 500 personnes

En théorie, la Place des Congrès peut accueillir environ 2 500 personnes. Le dimanche 4 février dernier, plus d'un millier de personnes s'étaient réunies au stade de Tsingoni pour le premier congrès organisé par les "forces vives" avec les élus, dans le cadre de ce mouvement de blocage contre l'insécurité et l'immigration qui dure maintenant depuis trois semaines à Mayotte.

"On est mesure d’accueillir le même nombre de personnes qu’à Tsingoni, on a suffisamment d’espace", indique Arbabidini Chanfi, adjoint au maire de Pamandzi. 

A Pamandzi, les préparatifs sont en cours pour le deuxième congrès du mouvement qui est prévu ce mercredi 14 février

Quelle suite donner au mouvement ?

"Demain, il faut qu'on affiche notre union dans ce combat", souligne l'un des organisateurs. Ce mercredi, ce deuxième congrès des forces vives débutera à 9 heures et devrait durer toute la journée.

Après l'annonce phare du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin, sur "la fin du droit du sol" à Mayotte, le collectif des manifestants doit décider des suites à donner au mouvement.