L'actualité régionale à travers la presse 26 Novembre 2018

LA REUNION

Le mouvement des gilets jaunes ne faiblit pas


Il se renforce même, 20 barrages étaient déjà en place ce lundi matin. Les gilets jaunes veulent maintenir la pression à l’approche de la visite de la ministre des outremers. Annick Girardin arrivera mercredi. En attendant, la ministre demande au préfet de déjà baisser le prix des carburants en attendant d’autres mesures qu’elle annoncera pour l’emploi. Elle aura à examiner près de 500 revendications recensées à ce jour.

Pendant le week-end les gilets jaunes ont fait une démonstration de force au Port, tentant une nouvelle fois de bloquer le dépôt de carburants. De nouveaux affrontements se sont produits samedi soir entre forces de l’ordre et manifestants.
Les établissements scolaires ne seront pas ouverts aux élèves aujourd’hui, mais ce sera une sorte de pré-rentrée pour les enseignants. Cependant certains professeurs n’ont plus assez d’essence pour aller au travail; l’Université, pour sa part ambitionne de reprendre mercredi.


Le mouvement des gilets jaunes provoque le déroutement des navires de croisière et de marchandises

Plusieurs portes containers sont allés décharger à l’île Maurice, et les passagers du navire de croisière « Costa Victoria » ont été privés d’escale à la Réunion. Ils ont vu leur escale mauricienne prolongée. Deux autres navires de croisière sont attendus dans les prochains jours et devraient eux aussi prolonger le séjour à terre à Maurice en compensation de l’escale à la Réunion. Quant aux passagers réunionnais à bord de ces navires, ils rejoignent leur île par avion depuis Maurice.




COMORES

Le président Comorien n’a pas réussi à faire passer ses ordonnances à l’assemblée


La journée et même la nuit de samedi a été agitée au palais du peuple à Moroni. Les députés étaient appelés à voter une loi d’habilitation permettant au président Azali de modifier le code électoral par ordonnance, en prévision des présidentielles annoncées pour l’année prochaine. Les députés d’opposition, majoritaires au parlement, sont venus avec l’intention de faire barrage. Opportunément, le président de l’Assemblée – pro Azali – est tombé malade et la séance a été annulée. Pour éviter une entourloupe, 17 députés opposés aux lois d’habilitation sont restés dans la salle jusqu’à minuit afin que la date du vote prévu soit échue.
On attend maintenant de savoir comment le pouvoir va procéder pour modifier le code électoral.




MADAGASCAR

Les évêques critiquent sévèrement les candidats à la présidentielle


La déclaration signée samedi par les 24 évêques de la Grande Ile est sans détour : « Pourrons-nous encore faire confiance aux responsables de la nation ? Il semble que l'égoïsme soit dominant dans ce pays plutôt que le bien commun », déplorent-ils.
 « La vue des moyens faramineux déployés pendant la campagne électorale intrigue et amène les plus démunis à s'interroger », poursuit le communiqué de la conférence épiscopale. « Les politiciens ont détruit l'état d'esprit des citoyens. La politique du dénigrement et de la division domine »
Les évêques adressent enfin un message au futur président : « Respectez vos promesses et honorez vos paroles, cela tout en considérant nos recommandations. Des recommandations qui enjoignent le prochain chef d'Etat à s'atteler à plusieurs urgences : l'insécurité, l'inflation, le chômage des jeunes ou encore la corruption.





MAURICE

Les universités françaises vont devenir très chères pour les étudiants étrangers, les mauriciens s’en inquiètent



« Coup de massue pour les 1 800 étudiants mauriciens en France », titre le journal l’Express, « mais aussi pour ceux qui projettent de s’y rendre pour leurs études supérieures après l’obtention de leur Higher School Certificate. À partir de septembre 2019, le gouvernement français prévoit d’augmenter massivement les tarifs pour les étudiants étrangers souhaitant s’inscrire dans ses universités. Pas moins de 100 000 étudiants étrangers dont des Mauriciens vont subir ces frais de scolarité exorbitants ».
Un étudiant étranger souhaitant obtenir une licence débourse actuellement 170 euros.  Les frais passeront à 2 770 euros, en master et en doctoral  c’est encore pire : 3 770 Euros.