L'actualité régionale à travers la presse 27 Novembre


COMORES

L’avocat Said Larifou est à Nairobi  pour défendre les comoriens arrêtés et menacés d’expulsion



Environ 80 ressortissants comoriens ont été arrêtés au Kenya. Les autorités leur reprochent d’être en situation irrégulière dans le pays. L’avocat Said Larifou s’est rendu sur place pour tenter de faire libérer ceux qui sont encore incarcérés. La police kenyane arrête systématiquement les étrangers en situation irrégulière depuis plusieurs mois. Elle soupçonne une filière d’émigration vers l’Europe de comoriens passant par le Kenya pour rejoindre le Maroc et ensuite l’Espagne. En pratique, pour entrer au Kenya, il leur suffit d’obtenir un tampon à la frontière moyennant 51 dollars de frais, et donnant droit à 90 jours sur le territoire kenyan. Or, certains auraient dépassé la limite de séjour.



Le président Azali lance un appel à la paix et à l’unité

A la mosquée de M’vuni, sur les hauteurs de Moroni, le président comorien a dit  « le pays se prépare à entrer dans une période de dures turbulences politiques qui seront caractérisées par les élections du président et des gouverneurs des îles autonomes ». Ses propos sont cités dans le journal Al Watwan : «Nous allons entrer dans une phase cruciale de notre histoire politique». Le président a fait savoir que le processus qui doit mener à l’organisation des élections sera clarifié «dans les prochains jours» avec l’élaboration prochaine d’un chronogramme électoral. Les élections du président et des gouverneurs des îles sont annoncées pour le premier trimestre 2019.  
Pour l’heure, le code électoral n’a pas encore pu être adapté à la nouvelle constitution, la majorité des députés ayant refusé de voter la loi d’habilitation pour cette réforme.




LA REUNION

L’île obtient une baisse importante du prix des carburants


Cette baisse a été annoncée sur Réunion la 1ère par la ministre Annick Girardin. Une bonne nouvelle avant d’entamer sa visite sur l’île dès demain. Cette baisse des prix pourrait être appliquée avant la fin de la semaine. Elle sera assez conséquente : 13 centimes par litre  sur l’essence et 7 centimes sur le gazole.


Le mouvement de blocage des routes se poursuit. Les écoles n’ont pas pu ouvrir hier


Il était question que les enseignants fassent une rentrée hier mais cela s’est avéré impossible. Seule une minorité de professeurs ont réussi à rejoindre les établissements au prix d’embouteillages monstrueux provoqués par les barrages filtrants.
Dans ce contexte, le recteur a annoncé qu'il avait déjà mis en place des mesures, comme des cours et exercices en ligne, surtout pour les collégiens et lycéens. "Même si ça ne remplace pas un prof". 
Concernant les vacances scolaires, contrairement aux bruits qui courent, le recteur a démenti tout rattrapage du retard cumulé sur les prochaines petites vacances.


Pour l’alimentation, l’île est à deux doigts de la rupture

« Les produits frais sont déjà aujourd’hui introuvables dans les rayons » écrit le « Journal de l’île de la Réunion »,  « les conserves, les pâtes, le riz pourraient venir à manquer dans les deux prochains jours ».
Plusieurs centaines de  containers sont bloqués au Port.






MADAGASCAR

On attend d’une heure à l’autre la fin des vérifications de la Haute Cour Constitutionnelle sur le premier tour.


Tout le monde connait le tableau du deuxième tour du 19 décembre : Andry Rajoelina contre Marc Ravalomanana. En revanche un doute subsiste quant au score réalisé par chacun des deux candidats arrivés en tête. Pour l’heure on en est resté à 39% pour Rajoelina et 35% pour Ravalomanana. La Haute Cour Constitutionnelle a décidé de vérifier tous les points litigieux, examinant les PV des bureaux et pouvant même aller jusqu’à recompter les bulletins. Ce travail devrait être terminé au plus tard demain.




MOZAMBIQUE

Les îles Quirimbas sont un paradis pour les amateurs de poulpes


En seulement trois jours, plus de quatre tonnes de poulpes ont été pêchés dans cet archipel de petites îles qui se trouvent à proximité de la côte, juste en face de Mayotte, de l’autre côté du canal de Mozambique.
Malgré les apparences, cette pêche n’est pas miraculeuse. Elle est le résultat d’une mesure de protection de l’espèce : pendant 8 mois la capture a été totalement interdite dans ce secteur, permettant ainsi aux poulpes de se reproduire et de grossir en toute quiétude.
Par cette action, les pêcheurs ont compris l’intérêt de ces interdictions. Le fruit de cette pêche massive sera vendu dans le pays et exportée vers les pays voisins.