AERIEN : Aigle Azur a du plomb dans l'aile, Air Austral rassure ses clients

Déjà pénalisée par un vol cloué au sol, Air Austral doit faire face à ce nouvel imprévu : l’arrêt des vols d’Aigle Azur dès ce vendredi minuit. Ce qui impacte notamment la liaison Mayotte-Paris ; une desserte que devait effectuait Aigle Azur jusqu’au mois d’octobre prochain pour le compte d’Air Austral à raison de trois rotations sur sept par semaine.

L’ensemble des passagers pourra être transporté

Depuis plusieurs jours déjà, Air Austral avait anticipée sur les scénarios possibles pour pallier à la situation surtout aux vols de samedi 7 et dimanche 8 septembre que devait effectuer la deuxième compagnie française. Une solution a été trouvée ; ainsi « l’ensemble des passagers pourra être transporté » souligne Air Austral dans un communiqué et que « les ajustements ne seront à noter que sur une période définie du 7 au 21 septembre ».

Pour les vols prévus samedi et dimanche au départ de Mayotte direction Paris, il n’y a aucun changement ; et concernant les vols au départ de Paris Charles de Gaulles, les passagers du vol UU 978 en direction de Mayotte feront une escale à La Réunion avant de rejoindre Dzaoudzi. La compagnie assure que par ailleurs que les passagers seront informés d’éventuels changement sur leur vol.

Plusieurs mois déjà que la compagnie régionale traverse une zone de turbulence notamment sur sa ligne Mayotte-Paris avec la mobilisation d’un de ses Boeing 787 le 16 juin dernier. Seule compagnie à faire la liaison Mayotte-Paris en ligne directe, Air Austral est de plus en plus contestée par des passagers devant faire face à des annulations, des retards et autres reports. 
 

…la compagnie exploite la desserte mahoraise sans réelle concurrence…

Dans l’œil du cyclone avec les passagers mahorais, la compagnie essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. 42 Ans déjà qu’Air Austral, compagnie réunionnaise desserte Mayotte sur les principales lignes Mayotte-Réunion, Mayotte –Paris et inversement.
C’est depuis août 1977, que la compagnie exploite la desserte mahoraise sans réelle concurrence ; une situation de monopole dénoncée de plus en plus par tous les acteurs locaux.