C’est une mine d’or à Springs près de Johannesburg employant plus de 1200 personnes travaillant jour et nuit 24 heures sur 24. Lors du changement d’équipe de lundi matin, 500 mineurs qui se trouvaient au fond des galeries souterraines ne sont pas remontés à la fin de leur vacation.
Un syndicat a annoncé que c’était une action de protestation pour que la direction reconnaisse qu’il est majoritaire dans l’entreprise, un sit-in volontaire au fond de la mine. Un autre syndicat concurrent affirme au contraire que les mineurs sont retenus en otages.
La vérité a éclaté hier mercredi matin quand 107 mineurs ont réussi à remonter à la surface. Epuisés et affamés, ils ont révélé qu’ils ont pu s’enfuir, et que leurs camarades sont retenus dans les galeries par un groupe de syndicalistes équipés d’armes blanches qui les empêchent de remonter.
La direction de la mine a fait descendre du ravitaillement avec deux infirmiers et un officier de sécurité. Eux aussi ont été pris en otages.
La police a dépêché des négociateurs pour tenter de démêler ce conflit entre deux organisations syndicales rivales.