Incapables de se mettre d’accord sur l’orientation qu’il faudrait donner au pays, les dirigeants de l’ancien parti ultra-majoritaire proposent à tous les leaders de les rejoindre au gouvernement.
Les noms d’oiseaux ont fusé pendant les négociations. Ceux qui voulaient gouverner avec l’Alliance Démocratique de centre droit ont été qualifiés de « traîtres vendus aux suprémacistes blancs », « d’esclaves pactisant avec le maître ». A l’inverse ceux qui voulaient s’allier aux mouvements populistes ou d’extrême gauche étaient accusés de « faire entrer le loup dans la bergerie ».
La plupart des observateurs de la vie politique sud-africaine ne donne pas cher de la survie de cet éventuel gouvernement d’union nationale. La recette avait marché à la fin de l’apartheid entre Nelson Mandela et Frédérik de Klerk, mais rien n’indique qu’elle fonctionnera une deuxième fois.