Les imams des mosquées sud-africaines ont adressé une requête au fournisseur national d’électricité, Eskom, pour qu’il accepte de donner du courant le jour marquant la fin du ramadan, comme cela avait été accordé aux chrétiens à Noël.
Ce n’est pas gagné, non pas de la mauvaise volonté d’Eskom, mais parce que le fournisseur n’est pas certain d’avoir la capacité nécessaire. Les centrales thermiques vieillissantes ne sont plus à même de satisfaire la demande.
Des coupures peuvent durer 10, voire 12 heures par jour. La faute au manque d’anticipation des autorités. La première économie industrielle du continent africain est en train de sombrer. Un ministère de la crise énergétique a été créé, et un état de catastrophe nationale créé.
L’Afrique du sud n’a pas de rivières pour créer des barrages hydro-électriques. La seule centrale nucléaire a une production minime. Tout le courant est produit avec du charbon dans des installations devenues vétustes.