La compagnie a connu beaucoup d’obstacles depuis la mise en service en décembre 2016 de ce gros porteur basé à Pamandzi.
Maintes fois annoncée, maintes fois reportée, l’arrivée de l’Airbus aux couleurs d’Int’air Iles avait représenté une belle opportunité pour ce marché aérien mahorais étouffé par l’absence de concurrence et les prix prohibitifs. Quand on sait qu’aller de Mayotte à Anjouan coûte parfois aussi cher que de Paris à New-York !
Mais le tueur d’Int’air Iles n’est pas à Mayotte si l’on en croit la compagnie. Dans un communiqué elle désigne l’autorité aéronautique comorienne, accusée d’avoir tout mis en œuvre pour la clouer au sol. Que se passe-t-il aux Comores ? On y parle d’un projet de nouvelle compagnie pour laquelle les plus hautes autorités du pays feraient place nette en tuant Int’air Iles comme elles l’ont fait avec AB aviation.
« Osez nous demander la lune » c’était le slogan peint en toutes lettres sur l’Airbus qui desservait Moroni, Dar es Salaam, Dubaï. Ce que vont demander les passagers, ce sont des remboursements. Int’Air Iles promet des procédures rapides ; et puis on songe surtout au casse-tête pour rapatrier ceux qui sont actuellement à Dubaï ou en Tanzanie.
La compagnie Int’Air Iles annonce par ailleurs qu’elle continue les vols dans l’archipel des Comores avec ses propres petits avions.