Les syndicats de police dont « Alliance Police nationale » ont relancé, auprès du Directeur général de la Police nationale, Eric Morvan, en visite à Mayotte, « l’épineuse question » de mutation dans leur territoire d’origine, des fonctionnaires ultramarins exerçant en métropole.
Cette revendication est régulièrement posée au ministère de l’intérieur et à celui des Outremer. Les différentes demandes de mutation sont traitées au fur et à mesure et il n’y a pas de texte qui oblige la direction générale de la police nationale d’accéder à toutes les demandes.
Des fonctionnaires organisent régulièrement des manifestations au niveau national pour faire entendre et faire connaître cette problématique auprès des autorités.
Un cas défraye actuellement l’actualité. Un policier réunionnais menacé de mort en métropole a beaucoup de mal à obtenir « son rapatriement » dans l’île Bourbon, son île natale.
Bacar Attoumani, secrétaire départemental de « Alliance Police nationale» à Mayotte a attiré l’attention du directeur général de la police nationale Eric Morvan, sur les difficultés que rencontrent les policiers mahorais qui travaillent en métropole et qui demandent une mutation dans leur département d’origine.
« Ces fonctionnaires, candidats à la mutation, remplissent toutes les conditions requises pour prétendre à une telle affectation, ils présentent
l’avantage de bien connaître les us et coutumes locaux et la topographie de Mayotte – des paramètres importants dans la réussite de leurs missions- mais ces fonctionnaires mahorais mutés à Mayotte ne bénéficient pas de tous les avantages accordés à leurs collègues métropolitains « expatriés » aussi bien au niveau des logements qu’au niveau d’autres indemnités », explique Bacar Attoumani.
Le secrétaire départemental d'Alliance Police nationale ajoute que cela pose d’énormes problèmes surtout quand il s’agit de regroupement de familles entières. Les policiers mahorais en mission à Mayotte ne touchent pas l’indemnité d’aide au logement alors qu’ils sont locataires comme leurs collègues expatriés.
« Je suis de retour en mutation à Mayotte avec ma famille depuis bientôt deux ans, je loue un logement et je n’ai droit à aucune aide », indique-t-il.
Les enfants des fonctionnaires locaux sont inscrits à la CAF, Caisse d’Allocations Familiales, alors que ceux des « expatriés » sont couverts par le Service Administratif et Technique de la Police Nationale (SATPN). », déplore Bacar Attoumani, secrétaire départemental du Syndicat « Alliance Police nationale». Aucune réponse ni engagement ferme n’a été pris par le directeur général de la police nationale lors de la rencontre avec les responsables syndicaux de l'île.
Eric Morvan a promis de discuter de ce dossier avec les délégués syndicaux nationaux. Attoumani Bacar,pour sa part cette démarche parce qu'enfin de compte c'est le ministère des finances à Bercy et Matignon qui auront le dernier mot.
Des fonctionnaires organisent régulièrement des manifestations au niveau national pour faire entendre et faire connaître cette problématique auprès des autorités.
Un cas défraye actuellement l’actualité. Un policier réunionnais menacé de mort en métropole a beaucoup de mal à obtenir « son rapatriement » dans l’île Bourbon, son île natale.
Alliance Police remet sur la table le cas des policiers mahorais
Bacar Attoumani, secrétaire départemental de « Alliance Police nationale» à Mayotte a attiré l’attention du directeur général de la police nationale Eric Morvan, sur les difficultés que rencontrent les policiers mahorais qui travaillent en métropole et qui demandent une mutation dans leur département d’origine.
« Ces fonctionnaires, candidats à la mutation, remplissent toutes les conditions requises pour prétendre à une telle affectation, ils présentent
l’avantage de bien connaître les us et coutumes locaux et la topographie de Mayotte – des paramètres importants dans la réussite de leurs missions- mais ces fonctionnaires mahorais mutés à Mayotte ne bénéficient pas de tous les avantages accordés à leurs collègues métropolitains « expatriés » aussi bien au niveau des logements qu’au niveau d’autres indemnités », explique Bacar Attoumani.
Le secrétaire départemental d'Alliance Police nationale ajoute que cela pose d’énormes problèmes surtout quand il s’agit de regroupement de familles entières. Les policiers mahorais en mission à Mayotte ne touchent pas l’indemnité d’aide au logement alors qu’ils sont locataires comme leurs collègues expatriés.
« Je suis de retour en mutation à Mayotte avec ma famille depuis bientôt deux ans, je loue un logement et je n’ai droit à aucune aide », indique-t-il.
Le syndicat « Alliance Police » dénonce aussi des différences de traitement au niveau de l’affiliation aux organismes sociaux.
Les enfants des fonctionnaires locaux sont inscrits à la CAF, Caisse d’Allocations Familiales, alors que ceux des « expatriés » sont couverts par le Service Administratif et Technique de la Police Nationale (SATPN). », déplore Bacar Attoumani, secrétaire départemental du Syndicat « Alliance Police nationale». Aucune réponse ni engagement ferme n’a été pris par le directeur général de la police nationale lors de la rencontre avec les responsables syndicaux de l'île.
Eric Morvan a promis de discuter de ce dossier avec les délégués syndicaux nationaux. Attoumani Bacar,pour sa part cette démarche parce qu'enfin de compte c'est le ministère des finances à Bercy et Matignon qui auront le dernier mot.