« Les parents ne doivent pas compter uniquement sur l’école pour éduquer leurs enfants. Le premier responsable de l’éducation c’est le parent » martèle Ali Nizari, « si un parent échoue, c’est un échec pour toute la société. Le président de l’UDAF insiste sur la responsabilité parentale : « Quand un enfant casse un bus, il faut que les parents paient », dit-il, « il faut que la justice responsabilise les parents ».
Nous avons 5 maisons de famille sur le territoire. Les parents en difficulté, les mamans isolées surtout, peuvent s’y rendre pour être écoutés, aidés et conseillés dans l’éducation de leurs enfants… Les dispositifs sont là, il faut que les familles le sachent.
Ali Nizari rappelle l’existence d’un réseau d’aide à la parentalité
À propos de la crise de l’eau, le président de l’UDAF souhaite que les bouteilles d’eau soient distribuées à tous ; « vous avez des familles exclues de la distribution parce qu’elles n’ont pas d’enfants de moins de deux ans, ou des personnes âgées qui ne peuvent pas se déplacer. Je lance un appel solennel aux associations pour qu’elles aillent vers ces personnes ». Selon lui, « la pauvreté ne concerne pas seulement les étrangers, mais aussi beaucoup de Mahorais ».