Nous nous félicitons que le démantèlement du camp de migrants du stade de Cavani ait commencé.
affirme Ambdilwahedou Soumaila.
Selon lui « la dynamique est commencée ». « Il était temps car nous avions des inquiétudes multiples pour la sécurité. Dans une telle promiscuité, sans hygiène, la violence ne pouvait que se développer ».
S’agissant des blocages et des barrages, le maire de Mamoudzou estime que « comme on dit en France, le peuple a toujours raison…même lorsqu’il a tort » ajoute-t-il avec un sourire. « C’est un message de désespoir, on ne peut pas ne pas entendre ce cri d’alarme ».
Interrogé sur sa réflexion au sujet du statut et d’une éventuelle remise en cause de la départementalisation, Ambdilwahedou Soumaila tient à préciser :
« ce n’est qu’une réflexion que je pose : ne faut-il pas que les élus aient la main sur les décisions voulues par la population ? Je ne veux pas remettre en cause la départementalisation que nous avons gagnée aux côtés de Nicolas Sarkozy. Je veux simplement qu’on réfléchisse aux évolutions pour que les élus répondent aux désirs des Mahorais. Si l’Etat répondait à ces aspirations, il n’y aurait pas de barrages aujourd’hui ».
Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou