Andry Rajoelina a annoncé à la fois un remède et un déconfinement progressif

Le président malgache a tenu un discours très optimiste sur le coronavirus le 19 avril, la compagnie sud-africaine, South African Airways, est la première victime dans le secteur aérien régional.
 
Le président Rajoelina a révélé le nom de la fameuse plante médicinale sur laquelle planait un mystère depuis une dizaine de jours. Elle n’a rien d’inconnu, il s’agit de l’artémisia. Originaire de Chine, elle est cultivée à Madagascar  pour fabriquer des médicaments contre le paludisme. Les essais cliniques débuteront à partir d’aujourd’hui indique le président. 
Andry Rajoelina annonce par ailleurs le début d’un déconfinement progressif. Les entreprises peuvent reprendre dès aujourd’hui en demi journée de 6h00 à 13H00, les transports publics peuvent reprendre avec une limitation du nombre de passagers.  Les classes reprendront le 22 avril dans le secondaire et le 27 avril dans le primaire. Les élèves recevront  gratuitement des masques. Le port du masque dans les lieux publics est rendu obligatoire pour tous
 
  • Le port du masque est obligatoire à partir d’aujourd’hui à Dar Es Salaam en Tanzanie
L’ordre a été donné par le gouverneur de la province de Dar Es Salaam, la plus grande ville et capitale économique du pays. Outre le port du masque, les habitants devront respecter une distanciation sociale fixée à 2 mètres entre chaque personne. Il n’y a pas de confinement à domicile obligatoire.  Les commerces doivent seulement s’organiser pour servir les clients rapidement. Dar es Salaam est la ville tanzanienne la plus touchée du pays. Comme aux Etats-Unis ou au Brésil, il ya en Tanzanie un fossé entre les mesures que souhaite appliquer le gouvernement et les positions du président de la République John Magufuli. Lui ne veut pas entendre parler de confinement, et incite même les gens à se rassembler dans les églises pour prier. Au dernier pointage samedi on comptait  147 cas en Tanzanie, dont 5 décès. 
 
  • South African Airways n’a pas survécu au Coronavirus. La compagnie sud-africaine est la première victime dans le secteur aérien régional
Le gouvernement sud-africain a renoncé à mettre la main à la poche pour sauver South-African Airways. Il faut dire que les comptes étaient déjà dans le rouge depuis 2011. La fermeture des liaisons aériennes avec le début du confinement en Afrique du Sud ont fini d’achever le transporteur. South African Airways existait depuis 86 ans. C’était un fleuron du transport aérien en Afrique au départ de ses plateformes de Johannesburgh, le Cap et Durban. Après la chute de l’apartheid, ses avions affichaient partout dans le monde les couleurs vives de la nation arc-en-ciel. Dans l’Océan Indien, elle desservait quotidiennement Maurice, Madagascar,le Kenya  et la Tanzanie, et les Seychelles en partage de code. Les 4 700 employés de SAA se retrouvent au chômage depuis ce week-end