Les jeunes hommes en armes cernés dans la médina, épuisés et affamés, n'ont plus que la reddition comme perspective de survie. Un accord de sortie leur est proposé. Il a été signé par des représentants de l'Union et ceux du gouvernorat de l'île d'Anjouan. Reste à le faire appliquer.
Selon des informations recueillies ce vendredi matin par Mayotte la 1ère auprès de sources proches des négociations, les deux parties du conflit ont signé un accord dans lequel les insurgés de la médina de Mutsamudu acceptent de rendre les armes. En contrepartie, le gouvernement s’engage à les laisser en liberté, libres de toute poursuite judiciaire. De plus chaque insurgé signerait individuellement une déclaration s’engageant à ne pas récidiver
Une première négociation a mis face à face jeudi soir le ministre de l’éducation Mahamoud Salim accompagné du directeur du renseignement Fakridine Mahamoud. Mohamed Ahmed conseiller juridique du gouverneur et Abdallah Mohamed secrétaire général du gouvernorat représentaient le gouverneur Abdou Salami. Ce dernier a accepté de participer à une solution pacifique sans pour autant endosser la responsabilité de représenter les insurgés. Le gouverneur Abdou Salami avait d'ailleurs publiquement condamné les insurgés au début de la semaine, les accusant de "mettre la population en danger".
Des notables et le maire de Mutsamudu ont participé à cette réunion qui a duré jusqu'à 3 heures ce vendredi matin. Pour bénéficier de l'amnistie, un ultimatum a été fixé à 18H00 ce vendredi
Les insurgés espéraient un soutien populaire et de grandes manifestations contre le régime, mais la population anjouanaise n’a pas suivi ce mouvement. Les hommes armés, pour la plupart très jeunes, se sont retrouvés isolés, bombardés, dans un quartier cerné par l’armée. Cet accord en forme de reddition leur laisse une chance de survie. De son côté, le président Azali avait déclaré mercredi lors d’un conseil des ministres : « Nous n’avons pas souhaité une telle tournure, et nous allons tout faire pour limiter les dégâts ».
Pour l'heure on ne sait pas encore si cet accord sera accepté par tous à l'intérieur de la médina.
Quelques tirs isolés étaient entendus pendant la nuit, mais un témoin fait état de « tirs en l’air".
Une première négociation a mis face à face jeudi soir le ministre de l’éducation Mahamoud Salim accompagné du directeur du renseignement Fakridine Mahamoud. Mohamed Ahmed conseiller juridique du gouverneur et Abdallah Mohamed secrétaire général du gouvernorat représentaient le gouverneur Abdou Salami. Ce dernier a accepté de participer à une solution pacifique sans pour autant endosser la responsabilité de représenter les insurgés. Le gouverneur Abdou Salami avait d'ailleurs publiquement condamné les insurgés au début de la semaine, les accusant de "mettre la population en danger".
Des notables et le maire de Mutsamudu ont participé à cette réunion qui a duré jusqu'à 3 heures ce vendredi matin. Pour bénéficier de l'amnistie, un ultimatum a été fixé à 18H00 ce vendredi
Les insurgés espéraient un soutien populaire et de grandes manifestations contre le régime, mais la population anjouanaise n’a pas suivi ce mouvement. Les hommes armés, pour la plupart très jeunes, se sont retrouvés isolés, bombardés, dans un quartier cerné par l’armée. Cet accord en forme de reddition leur laisse une chance de survie. De son côté, le président Azali avait déclaré mercredi lors d’un conseil des ministres : « Nous n’avons pas souhaité une telle tournure, et nous allons tout faire pour limiter les dégâts ».
Pour l'heure on ne sait pas encore si cet accord sera accepté par tous à l'intérieur de la médina.
Quelques tirs isolés étaient entendus pendant la nuit, mais un témoin fait état de « tirs en l’air".