« Il y a du mal être dans tous les domaines au CHM. Certains agents cumulent jusqu’à 300 jours de récupération » affirme Anli Rigotard reconnaissant cependant que « le directeur intérimaire fait de son mieux ».
Le syndicaliste soulève une incohérence à ses yeux : « nous avons des agents en bonne santé qui sont obligés de rester à la maison sans salaire parce qu’ils ne sont pas vaccinés, alors que l’on oblige des agents vaccinés à travailler même s’ils sont positifs ».
Cela conduit, selon lui, à « du surmenage au travail, et à des erreurs et négligences involontaires dont les patients peuvent souffrir ». Il dénonce le directeur de l’ARS « qui a osé traiter les agents de fainéants ».
Anli Rigotard déplore également les conditions dans lesquelles a été ouverte la maison de santé mentale de Combani, « gérée par une association (Mlézi Maore) dont la mission est de s’occuper des jeunes délinquants ». « Nous on se bat pour un pôle psychiatrique au CHM ». Il évoque les conditions précaires d’hospitalisation qui ont conduit à un » viol d’une malade par un patient interné qui aurait dû être isolé ».