Par ce premier déplacement Outre-mer depuis le début l’épidémie, Annick Girardin a voulu montrer aux Mahorais que le gouvernement est à leurs côtés alors que l’épidémie Covid-19 continue de circuler fortement dans l’île. Mais que faut-il retenir de cette visite inopinée ?
•
Elle n’a pas été annoncée mais ses annonces étaient attendues par les Mahorais et par les élus. Dès l’aéroport, la ministre des Outremer a déclaré d’emblée le but de sa visite à Mayotte « l’épidémie de Covid-19 touche encore ce territoire de plein fouet, il ne faut pas baisser la garde », a-t-elle dit devant les journalistes présents.
C’est donc dans cette situation de crise qu’elle a choisi de venir. Mais la ministre, habituée des voyages en terrain miné à Mayotte, n’est pas venue les mains vides. Dans l’avion présidentiel, plus de 6,5 tonnes de matériels médicaux dont 9 respirateurs, un automate pour augmenter la capacité de réalisation des tests. Également venue avec elle, la réserve sanitaire composée de 16 personnes ; ces professionnels viennent en renfort aux équipes médicales du Centre Hospitalier de Mayotte.
On y trouve des épidémiologistes qui selon la ministre vont « aider l’ARS à mieux comprendre ce qui se passe avec cette épidémie ici à Mayotte et à mieux appliquer ou mettre en place des politiques publiques ».
Invitée dans le 19 heure de Mayotte la 1ère mardi soir, Annick Girardin a énuméré la liste de tout le matériel déjà arrivé grâce notamment au pont aérien entre Mayotte et la Réunion, et, le matériel qui allait venir dans les toutes prochaines heures grâce cette fois-ci à des avions spécialement affrétés.
Ainsi, onze tonnes de fret doivent arriver de la Réunion ce mercredi et un autre vol arrivera de Paris avec à bord près d’un million de masques supplémentaires, et d’autres produits pour les agents du CHM tels que les blouses et autres gants. En somme a dit la ministre « tout ce qui est attendu pour mieux travailler ». Et d’insister sur le fait que « tous les territoires ont été traités de la même manière, pareil pour l’hexagone, avec les mêmes protocoles ».
Sur les 11.500 étudiants ultramarins recensés qui souhaitent rentrer, 1314 sont des Mahorais
La question des étudiants ultramarins bloqués en métropole a aussi été abordée par la ministre. Il y a quelques jours, un communiqué de son ministère expliquait que des tarifs avaient été négociés avec des compagnies aériennes pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de rejoindre leur famille, sauf pour les étudiants mahorais où le dispositif serait appliqué ultérieurement. Certains ont crié à la discrimination contre les Mahorais ; sur les réseaux sociaux la polémique a pris de l’ampleur.
Enfin, la ministre a annoncé qu’un accord allait être passé pour faire rapatrier les huit Mahorais bloqués depuis plusieurs semaines à Dubaï. Ces huit personnes rentreront dans les jours qui viennent via les Comores.
C’est donc dans cette situation de crise qu’elle a choisi de venir. Mais la ministre, habituée des voyages en terrain miné à Mayotte, n’est pas venue les mains vides. Dans l’avion présidentiel, plus de 6,5 tonnes de matériels médicaux dont 9 respirateurs, un automate pour augmenter la capacité de réalisation des tests. Également venue avec elle, la réserve sanitaire composée de 16 personnes ; ces professionnels viennent en renfort aux équipes médicales du Centre Hospitalier de Mayotte.
On y trouve des épidémiologistes qui selon la ministre vont « aider l’ARS à mieux comprendre ce qui se passe avec cette épidémie ici à Mayotte et à mieux appliquer ou mettre en place des politiques publiques ».
Invitée dans le 19 heure de Mayotte la 1ère mardi soir, Annick Girardin a énuméré la liste de tout le matériel déjà arrivé grâce notamment au pont aérien entre Mayotte et la Réunion, et, le matériel qui allait venir dans les toutes prochaines heures grâce cette fois-ci à des avions spécialement affrétés.
Ainsi, onze tonnes de fret doivent arriver de la Réunion ce mercredi et un autre vol arrivera de Paris avec à bord près d’un million de masques supplémentaires, et d’autres produits pour les agents du CHM tels que les blouses et autres gants. En somme a dit la ministre « tout ce qui est attendu pour mieux travailler ». Et d’insister sur le fait que « tous les territoires ont été traités de la même manière, pareil pour l’hexagone, avec les mêmes protocoles ».
a-t-elle encore martelé.Le gouvernement est aux côtés des Mahorais
Sur les 11.500 étudiants ultramarins recensés qui souhaitent rentrer, 1314 sont des Mahorais
La question des étudiants ultramarins bloqués en métropole a aussi été abordée par la ministre. Il y a quelques jours, un communiqué de son ministère expliquait que des tarifs avaient été négociés avec des compagnies aériennes pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de rejoindre leur famille, sauf pour les étudiants mahorais où le dispositif serait appliqué ultérieurement. Certains ont crié à la discrimination contre les Mahorais ; sur les réseaux sociaux la polémique a pris de l’ampleur.
Annick Girardin a tenu à mettre les points sur les « i ».
S’agissant de ce dispositif des tarifs négociés pour les Outremers, les étudiants mahorais peuvent en bénéficier s’ils passent par la Réunion. En effet, en l’absence de vols commerciaux Paris-Mayotte, le dispositif ne peut être mis en vigueur. A l’inverse, si l’étudiant mahorais qui souhaite rentrer au pays passe par la Réunion, il bénéficiera du même tarif négocié que l’étudiant réunionnais sur un vol Paris-Réunion à savoir 460 euros. Et de la Réunion à Mayotte, le voyage ne coûtera rien à l’étudiant mahorais grâce au pont aérien pris totalement en charge par l’état à hauteur de 500.000 euros par mois. Sur les 11.500 étudiants ultramarins recensés qui souhaitent rentrer, 1.314 sont des Mahorais, et ils souhaitent tous rentrer. Toutefois, seuls 48 ont accepté de faire une quatorzaine à Paris avant de faire le voyage. Mais dès le 1er juin, les étudiants mahorais peuvent rentrer en passant par la Réunion. Pour la ministre, « les deux préfets de la Réunion et de Mayotte travaillent de manière coordonnée pour organiser au mieux le retour des étudiants ».#COVID19 @AnnickGirardin "Jeudi il y aura un vol spécial, un peu plus de 60 mahorais pourront rentrer chez eux, et dans le sens inverse des réunionnais qui iront à La Réunion. (...) Les 8 mahorais bloqués à Dubaï pourront eux aussi rentrer via les Comores."#GirardinAMayotte pic.twitter.com/tcYsUQR9M1
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) May 19, 2020
Vol spécial pour les Mahorais bloqués à la Réunion et accord avec les Comores pour les Mahorais bloqués à Dubaï
Hors étudiants, des ultramarins sont également bloqués dans d’autres territoires, en Outremer, en métropole voire à l’étranger. Depuis plusieurs semaines des Mahorais sont bloqués à la Réunion, à Dubaï, et ils demandent l’aide de l’état pour rentrer chez eux ; tout comme les Réunionnais bloqués à Mayotte. Annick Girardin l’annoncé ce mardi soir que les préfets de la Réunion et de Mayotte ont là aussi fait un recensement pour connaitre le nombre exact de personnes concernées. S’agissant des Mahorais bloqués à la Réunion, ils sont une soixantaine et ils rentreront ce jeudi 21 mai par un vol spécial, le même vol rapatriera à la Réunion, les Réunionnais bloqués à Mayotte.Enfin, la ministre a annoncé qu’un accord allait être passé pour faire rapatrier les huit Mahorais bloqués depuis plusieurs semaines à Dubaï. Ces huit personnes rentreront dans les jours qui viennent via les Comores.