Le premier tour de l’élection présidentielle aux Comores a eu du mal a démarré ce dimanche. Plusieurs bureaux n’ont pas ouvert à 7h comme prévu, mais bien plus tard. Dans certains c’est l’affichage des listes qui a pris du temps à se faire, dans d’autres c’est le manque d’isoloirs, voire même de certains membres des bureaux.
Finalement, les inscrits ont commencé à accomplir leur devoir citoyen, alors que ce dimanche la circulation est restreinte dans l’archipel. Les rues sont quasiment désertes, un laissez-passer est exigé aux automobilistes, l’armée marque sa présence dans les rues.
En parallèle les candidats de l’opposition commencent à s’insurger. Leurs représentants ne seraient pas acceptés comme assesseurs dans plusieurs bureaux de vote, notamment à Anjouan, fief du principal opposant d’Azali Assoumani (Salim Issa Abdillah membre du parti Juwa).
Sur les réseaux sociaux un journaliste dénonce le fait que l’observatoire des élections, une association comorienne, n’ait pas reçu les accréditations pour prendre part à la mission d’observation de ce scrutin.
Sur toutes ces questions la commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas répondu à notre demande d’interview.
Le président sortant candidat à sa réélection devrait voter à 11h dans sa ville natale Mitsoudjé. Les premiers résultats pourraient être connus lundi. En tout 6 candidats se disputent le fauteuil.