A Mayotte, l’attentat de Nice a déclenché bien évidement le même mouvement de rejet pareil à celui constaté partout dans le monde. Les condamnations sont unanimes, aussi bien chez les politiques que dans la société civile.
Les réactions venues du département français avec une majorité de ses habitants qui sont musulmans, sont forcément attendues sur ce qui s'est passé à Nice le 14 juillet dernier. Cela a été la même chose après les attentats du Stade de France et du Bataclan.
Les cadis, responsables officiels de la religion musulmane, ont fait des tournées dans tout le pays pour apporter la bonne parole religieuse mahoraise.
Il ne s’agissait pas d’aller s’excuser, mais d’aller faire, en quelque sorte la promotion de l’islam à la mahoraise. Et pourtant, des voix, faibles, mais elles existent, ont condamnés leur démarche. Le dernier territoire à être départementalisé doit-il apporter les preuves de son adhésion aux valeurs de la République ; de son attachement à liberté, à l’égalité et à la fraternité ?
Les drapeaux sont en berne et le deuil de 3 jours décrété est respecté.
L’île est, jusqu’à maintenant épargnée, à l’exception des menaces d’un djihadiste comorien qui prome,t sur les réseaux sociaux, de faire couler le sang des mahorais qui ne seraient plus des bons musulmans » parce qu’ils ont accepté d’accueillir des blancs ».
La réponse la plus signifiquative est sans nul doute celle apportée par l'association des maires de Mayotte:
"Cet acte abominable a été commis avec l’intention délibérée de tuer nos compatriotes.
Cet affront contre la liberté et la démocratie doit être dénoncé, combattu et condamné avec la plus grande fermeté.
Le Bureau exécutif de l’Association des Maires de Mayotte appelle l’ensemble des Maires à mobiliser la population de l’île pour une prière de bénédiction à la mémoire des victimes et invite tous les mahorais à s’engager pour une cause nationale en faveur de la lutte contre toute forme de dérives de l’extrémisme et du terrorisme."
Ce lundi, c'est le président du conseil départemental et l'enemble des élus qui invitent tous les agents du conseil départemental à observer une minute de silence à 12 heures.
Un moment derecueillement qui sera observé partout en France:
Les privés se sont toujours joints aux appels de cette nature, en permettant à leurs employés de se figer le temps de cette prière laïque, à Mayotte aussi.
Les cadis, responsables officiels de la religion musulmane, ont fait des tournées dans tout le pays pour apporter la bonne parole religieuse mahoraise.
Il ne s’agissait pas d’aller s’excuser, mais d’aller faire, en quelque sorte la promotion de l’islam à la mahoraise. Et pourtant, des voix, faibles, mais elles existent, ont condamnés leur démarche. Le dernier territoire à être départementalisé doit-il apporter les preuves de son adhésion aux valeurs de la République ; de son attachement à liberté, à l’égalité et à la fraternité ?
Les drapeaux sont en berne et le deuil de 3 jours décrété est respecté.
L’île est, jusqu’à maintenant épargnée, à l’exception des menaces d’un djihadiste comorien qui prome,t sur les réseaux sociaux, de faire couler le sang des mahorais qui ne seraient plus des bons musulmans » parce qu’ils ont accepté d’accueillir des blancs ».
La réponse la plus signifiquative est sans nul doute celle apportée par l'association des maires de Mayotte:
"Cet acte abominable a été commis avec l’intention délibérée de tuer nos compatriotes.
Cet affront contre la liberté et la démocratie doit être dénoncé, combattu et condamné avec la plus grande fermeté.
Le Bureau exécutif de l’Association des Maires de Mayotte appelle l’ensemble des Maires à mobiliser la population de l’île pour une prière de bénédiction à la mémoire des victimes et invite tous les mahorais à s’engager pour une cause nationale en faveur de la lutte contre toute forme de dérives de l’extrémisme et du terrorisme."
Ce lundi, c'est le président du conseil départemental et l'enemble des élus qui invitent tous les agents du conseil départemental à observer une minute de silence à 12 heures.
Un moment derecueillement qui sera observé partout en France:
"Vous veillerez à organiser lundi 18 juillet prochain, à 12 heures, un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s'associer à l'hommage qui sera rendu aux victimes de l'attentat commis à Nice le 14 juillet 2016"
Ce sont les termes de la circulaire envoyée samedi dernier par Manuel VALLS à toutes les administrations.Les privés se sont toujours joints aux appels de cette nature, en permettant à leurs employés de se figer le temps de cette prière laïque, à Mayotte aussi.