« Il y a une multiplication des violences partout dans l’île et des barrages de rue de manière concomitante » constate Bacar Attoumani.
Selon lui, « il y a une forme d’organisation de ces individus. On occupe les gendarmes d’un côté, les policiers de l’autre côté. Face à cela notre stratégie reste la même : permettre aux Mahorais de se déplacer ».
Pour le syndicaliste policier « le caractère structurel de ces violences urbaines nécessite davantage d’investissement dans les enquêtes. Il faut des écoutes téléphoniques. Il faut que l’on sache qui est derrière tout cela… Il y a peut-être un motif politique pour déstabiliser l’île ».
Par ailleurs, Bacar Attoumani réclame une nouvelle fois que l’administration permette aux jeunes fonctionnaires mahorais qui le souhaitent de rentrer, « il faut prendre en charge les familles, on a des fonctionnaires qui ont du mal scolariser les enfants ».