« On voit qu’il y a une reprise des violences après le ramadan, les jeunes se lâchent un peu plus » déplore Bacar Attoumani. Il évoque notamment l’agression d’un homme à Mtsapéré le jour même de l’Aïd, et le saccage perpétré au service du patrimoine et des archives de petite terre dans la nuit de mercredi à jeudi.
nous avons des policiers qui connaissent le terrain, les habitants leur font confiance, contrairement aux gendarmes mobiles de passage qui ne connaissent pas les quartiers.
Bacar Attoumani
Bacar Attoumani estime que « le président de l’association des maires et la députée, tous deux résidant en petite terre, ont la capacité de se faire entendre à Paris ».
S’agissant de Mamoudzou, le syndicaliste demande toujours plus d’effectifs, plus de formation, et plus de moyens techniques. Il évoque l’idée de « la création d’une unité du RAID à Mayotte ».
Il souligne enfin que son syndicat continue de se mobiliser pour que les salaires des policiers contractuels locaux n’arrivent plus en retard, « sinon il y aura un risque réel de démotivation », et pour que cessent les différences de traitement indemnitaire entre policiers mahorais et ceux venus de métropole.