L’opération était gardée secrète. Seuls les organisateurs étaient au courant qu’un barrage allait être érigé sur ce carrefour et au nord de l'île.
Le barrage est constitué de quelques branches arrachées à des arbres aux abords de la place. L’essentiel de la structure est fait de vieilles roues de voiture.
La foule est impressionnante. Ce sont encore une fois les femmes qui sont les plus nombreuses. Les manifestants sont sur place depuis 5 heures du matin. Le ravitaillement en eau est fait par des volontaires. De nombreux participants ont mis la main à la poche pour l'achat de la nourriture qui est consommée par tous.
L’ambiance est plutôt bon enfant sous les farés. Les uns surveillent les fruits à pains, le maïs, la peau de zébu et les ailes de poulet qui grillent sur le feu. Les autres ont formé des petits groupes et attendent. Aucun des grands leaders à l’origine de la grève générale contre les violences n’est présent. Cette localité est présumée être le repère de voyous qui écumeraient les rues de Mayotte. De nombreuses familles en situation irrégulière s’y sont installées aussi. De nombreuses agressions d'automobilistes ou de passants ont été perpétrées sur ces lieux.
Mais le discours est ferme : Tenir jusqu’à avoir de vraies propositions de la part du gouvernement.
Il semble que la nouvelle stratégie mise en place soit de laisser l’initiative aux mouvements villageois. La méthode a déjà fait ses preuves lors des précédentes grandes mobilisations.
Elle était appliquée notamment durant la manifestation contre la vie chère en 2011. Les références à la crise contre la vie chère reviennent souvent dans les conversations. Et ce fameux carrefour a été le théâtre d’affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre.
Personne ne sait quelle forme prendra la grève contre les violences Mayotte demain. Mais une chose est sûre, les hommes et les femmes qui étaient sur le barrage du sud sont décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications.
La foule est impressionnante. Ce sont encore une fois les femmes qui sont les plus nombreuses. Les manifestants sont sur place depuis 5 heures du matin. Le ravitaillement en eau est fait par des volontaires. De nombreux participants ont mis la main à la poche pour l'achat de la nourriture qui est consommée par tous.
L’ambiance est plutôt bon enfant sous les farés. Les uns surveillent les fruits à pains, le maïs, la peau de zébu et les ailes de poulet qui grillent sur le feu. Les autres ont formé des petits groupes et attendent. Aucun des grands leaders à l’origine de la grève générale contre les violences n’est présent. Cette localité est présumée être le repère de voyous qui écumeraient les rues de Mayotte. De nombreuses familles en situation irrégulière s’y sont installées aussi. De nombreuses agressions d'automobilistes ou de passants ont été perpétrées sur ces lieux.
Mais le discours est ferme : Tenir jusqu’à avoir de vraies propositions de la part du gouvernement.
Il semble que la nouvelle stratégie mise en place soit de laisser l’initiative aux mouvements villageois. La méthode a déjà fait ses preuves lors des précédentes grandes mobilisations.
Elle était appliquée notamment durant la manifestation contre la vie chère en 2011. Les références à la crise contre la vie chère reviennent souvent dans les conversations. Et ce fameux carrefour a été le théâtre d’affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre.
Personne ne sait quelle forme prendra la grève contre les violences Mayotte demain. Mais une chose est sûre, les hommes et les femmes qui étaient sur le barrage du sud sont décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications.