Au-delà des apparences, il est possible de voir dans le mouvement actuel des points commun avec 2011 et 2018. Les revendications sont portées par une population très en colère et non les élus, en 2011 contre la vie chère, en 2018 contre l’insécurité.
Thématique toujours d’actualité en ce début d’année avec la lutte contre l’immigration clandestine. Les barrages dressés depuis lundi relèvent de décisions villageoises ce qui rend difficile toute négociation. Même les Collectifs ne les maîtrisent pas.
La situation n’est pas sans rappeler celle de 2018 qui a duré pratiquement de février à avril. L’île avait été paralysée. La ministre des Outre-mer Annick Girardin s’était rendue sur place et avait fini par nommer un autre préfet Dominique Sorain avec un titre supplémentaire de délégué du gouvernement.
La situation est autrement explosive puisqu’en plus de la crise des migrants, une vague de violences frappe le 101ème département français sans compter la crise de l’eau.