Deux porte-paroles des africains réfugiés à Mayotte étaient les invités de Zakweli ce mercredi.
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Betty Mukanga explique : « contrairement à la France métropolitaine, nous n’avons droit à rien ici. Nous n’avons pas d’hébergement, pas de droit à la santé ni à la scolarisation de nos enfants. On ne comprend pas ! »
« Nous ne sommes pas entrés illégalement à Mayotte » ajoute-t-elle, « quand tu es persécuté, tu n’as pas besoin de passeport et de visa. Selon les conventions internationales signées depuis 1945, tu as le droit de franchir la frontière et demander l’asile ».
« Nous demandons aux autorités de lancer une campagne de sensibilisation pour informer le public sur ce qu’est un demandeur d’asile. Nous ne sommes pas des envahisseurs »
Les deux porte-parole des réfugiés tiennent à remercier « les frères et sœurs mahorais très gentils qui font preuve de solidarité ». « Certains nous donnent des cartons de mabawas et des sacs de riz ».
« Nous ne sommes pas entrés illégalement à Mayotte » ajoute-t-elle, « quand tu es persécuté, tu n’as pas besoin de passeport et de visa. Selon les conventions internationales signées depuis 1945, tu as le droit de franchir la frontière et demander l’asile ».
« Nous demandons aux autorités de lancer une campagne de sensibilisation pour informer le public sur ce qu’est un demandeur d’asile. Nous ne sommes pas des envahisseurs »
Les deux porte-parole des réfugiés tiennent à remercier « les frères et sœurs mahorais très gentils qui font preuve de solidarité ». « Certains nous donnent des cartons de mabawas et des sacs de riz ».
Betty Mukamba et Emmanuel Kabuga dans Zakweli