Les parents d’élèves du lycée de Bandrélé retournent dans la rue pour manifester mercredi 8 mars, parce que la direction et le rectorat n’auraient pas respecté leurs promesses.
Le 8 février dernier, Pasqual Lalanne, conseiller du recteur avait transmis une note après une première mobilisation qui avait laissé espérer que leurs revendications allaient être satisfaites. Il s’agit de problèmes concernant l’hygiène, l’insécurité aux abords des collèges, la restauration scolaire et le remplacement des enseignants manquants.
D’autres points touchent directement l’enseignement ; des fermetures des classes européennes. :
Au collège, les élèves engagés dans la filière avec une heure de langue de plus pourrons poursuivre jusqu’en fin de troisième. Au lycée, une spécialité Langue littérature et culture étrangère (LLCE) pourra tout à fait être envisagée. Le proviseur en fera la demande et le conseiller du recteur suivra le dossier.
avait répondu le rectorat
La Fermeture des CAP (ATMFC et Esthétique) avait aussi figuré parmi les causes de la première mobilisation. Là également, la réponse avait suscité beaucoup d’espoir :
« L’étude a été lancée dès cette après-midi. Pour l’instant, nous ne sommes pas certains de pouvoir maintenir ces deux CAP là. Nous essayons. Mais nous prenons l’engagement de maintenir le même nombre de CAP. Si l’un des deux, doit fermer, nous en ouvriront un autre, pour cette rentrée. Il s’agira alors d’un CAP qui fera partie du futur pôle des métiers de l’hygiène et de l’environnement qui va ouvrir à Bandrélé. »
Les conditions de travail, les relations entre la direction et une grande partie du personnel, la gestion des manuels scolaire et les sureffectifs des classes étaient aussi pointés du doigt.
Le lycée de Bandrélé et classé REP+ réseau d’éducation prioritaire, anciennement ZEP, zone d’éducation prioritaire. Objectif est de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire.
Il y a donc un gros sentiment d’inquiétude de la part des parents d’élèves d’un établissement qui naguère était considéré comme un des meilleurs du département. Depuis la précédente manifestation, des échanges ont eu lieu mais sans déboucher sur quelque chose de concret. Les parents d’élèves de la commune ont été sensibilisés et des rencontres ont été organisées. L’attitude des forces de l’ordre a été évoquée, en plus des préoccupations qui concernent l’éducation des enfants.