Me Elodie Gibello-Autran espérait une peine moins sévère pour son client. Mais malgré sa plaidoirie insistant sur l’altération du discernement de son client au moment des faits, les jurés de la cour d’Assises ont suivi les réquisitions de l’avocate générale Denise Lacroix. A savoir 12 ans de réclusion criminelle.
Sans l’altération reconnue, Banki risquait 30 ans de prison. Et l’avocate générale assure avoir tenu compte de l’état psychologique de l’accusé dans ses réquisitions. Sa culpabilité a été reconnue, tout comme son intention de tuer son frère.
Une alternation du discernement reconnue
Cette peine s’accompagne de 5 ans d’obligation de soins à la sortie de prison. Banki a également écopé de 15 ans d’interdiction de détention et de port d’arme. Pour rappel, c’est à coup de chombo qu’il a tué son frère.
A l’annonce du verdict, l’homme a paru soulagé. Il souhaite purger sa peine et tourner la page. Il n’a pas l’intention de faire appel.