Si les collectifs de citoyens bloquent sa mairie, Mouslim Abdouramane estime que c’est « parce qu’ils ont peur de voir des gens venus d’ailleurs venir s’installer dans la commune ». « Mais je comprends que les gens soient exaspérés avec tout ce qui se passe depuis 2018 » ajoute-t-il. . Le maire affirme qu’il n’y a « ni bidonville ni squatteurs à Boueni sur les terrains communaux, juste pas mal de marchands de sommeil ».
Le maire de Boueni indique ne pas avoir de programme de logements sociaux : « je refuse la location de logements sociaux. Je suis favorable à la possibilité d’acquisition, mais aucun opérateur ne m’a proposé de maisons destinées à la vente ».
Commentant la condamnation du maire de Tsingoni Mohamed Bacar, il souligne « qu’être maire n’est pas une fonction facile. A Mayotte on a peu de moyens et beaucoup de responsabilités… on rame ».