« Effectivement, il y a eu une augmentation de 40% des effectifs des policiers, à Mayotte, mais on est partis de tellement bas que 40% ce n’est pas assez » affirme Bruno Cossin, « entre les départs et les arrivées prévues de nouveaux fonctionnaires, nous avons toujours un déficit d’une dizaine de personnes. 10 personnes, c’est deux à trois patrouilles, c’est beaucoup » estime le syndicaliste.
Bruno Cossin explique qu’il y a des jeunes policiers mahorais en région parisienne : « ils veulent rentrer, ils ont souvent laissé leur famille ici. Le système actuel oblige les nouvelles recrues à rester en métropole entre 5 et 8 ans. Nous demandons la fin de ces blocages ».
Ces blocages sont dûs au fait que l’on essaie de maintenir à Paris un effectif suffisant, « il faudrait pour cela rendre Paris plus attractif, car y vivre avec 1 700 euros par mois, c’est difficile ».