« 78 attaques de bus l’année dernière, cette année nous en sommes déjà à 60. Nous avons même des attaques depuis l’intérieur des bus ! Il faut que ces élèves soient punis ! » s’exclame Carla Baltus, « cela décourage de porter plainte quand il n’y a pas de punition ».
Carla Baltus dit comprendre les chauffeurs qui exercent leur droit de retrait, « mais cela ne peut pas continuer ainsi. Le droit de retrait c’est pour un danger imminent…là c’est un danger permanent ». Elle explique que le Conseil Départemental ne paie pas les transporteurs quand ils ne roulent pas, «et de ce fait nous ne pouvons pas payer nos salariés »… « Ces caillassages, c’est la mort annoncée de nos entreprises ».
Les destructions subies coûtent cher : « un pare-brise à Mayotte revient entre 5000 et 10 000 euros ». Elle déplore que le Conseil Départemental n’ait toujours pas payé les 54 000 euros promis pour installer des films de protection sur les vitres. Carla Baltus demande qu’un fonds exceptionnel soit mis en place « parce qu’il n’y a qu’à Mayotte qu’on caillasse ainsi les bus ».