Des appels sont lancés pour l’organisation d’une grande manifestation religieuse dimanche 24 septembre au soir, Place de La République à Mamoudzou suivie d’un congrès contre la suppression du visa Balladur lundi 25. Une façon pour la rue de Mayotte de mettre la pression sur le gouvernement.
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La presse régionale et africaine évoque depuis 2011 la présence de pétrole et de gaz dans le Canal de Mozambique en général et entre l’île au lagon et Madagascar en particulier.
Mayotte serait donc concernée par deux gisements jugés importants par des prospecteurs internationaux. Les Comores ont déjà créé leurs organismes de gestion de la manne à venir et des têtes sont déjà tombées avant la première goutte d’or noir. Dans leur dossier, les autorités comoriennes ont inclus la zone économique exclusive autour de Mayotte. La France mise devant le fait accompli, tenterait de sauver ce qui peut encore l’être en échangeant la presque circulation sans entrave des ressortissants comoriens vers Mayotte contre l’exploitation des hydrocarbures enfouis sous les quatre îles de l’archipel des Comores.
Fantasme, selon les uns. Sauf que la presse spécialisée n’en démord pas et les autorités comoriennes crient de plus en plus fort et manifestement, elles se font entendre. De toutes les façons, si jamais il y avait une once de vérité dans cette affaire, la France ne peut se montrer conciliante qu’avec Moroni, puisque la partie mahoraise lui est acquise. Qu’en pensent donc les élus et la population mahoraise ?
Car la France est en passe de devenir une puissance pétrolière avec la Guyane et peut-être Mayotte.
En mai 2012, France 24 avait consacré un numéro de son magazine "Reporter" aux retombés et à l’attitude des guyanais et écrivait :
« L’annonce de la découverte de gisements a provoqué la mobilisation générale des élus locaux, dont Christiane Taubira. La députée de Guyane a défendu devant l’Assemblée nationale la création d’une taxe sur chaque baril sorti. "La question des royalties est capitale, car même à 3 ou 4 % sur chaque baril pour la Guyane, cela représente des sommes très importantes pour notre région".
A Mayotte, aucune voix ne s'est faite entendre pour évoquer le volet économique de l’exploitation du pétrole; si jamais il existe. Seule la perspective de voir débarquer des comoriens en masse dans le département fait débat.
Dans un article du 1er août 2016, nos confrères du Journal de Mayotte avaient cité Benjamin Augé, chercheur à l’IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste de l’Afrique dans un article intitulé « Du pétrole aux Éparses: Mayotte aux premières loges de la bataille de l’or noir qui s’annonce » qui disait qu'«En cas de découverte majeure, oui il y a un véritable enjeu économique pour la France».
L’absence des mahorais dans ces discussions-là, est au moins, aussi affligeante, que leur absence lors de la signature de la feuille de route qui fixerait les conditions de l'entrée des comoriens à Mayotte.
Mayotte serait donc concernée par deux gisements jugés importants par des prospecteurs internationaux. Les Comores ont déjà créé leurs organismes de gestion de la manne à venir et des têtes sont déjà tombées avant la première goutte d’or noir. Dans leur dossier, les autorités comoriennes ont inclus la zone économique exclusive autour de Mayotte. La France mise devant le fait accompli, tenterait de sauver ce qui peut encore l’être en échangeant la presque circulation sans entrave des ressortissants comoriens vers Mayotte contre l’exploitation des hydrocarbures enfouis sous les quatre îles de l’archipel des Comores.
Fantasme, selon les uns. Sauf que la presse spécialisée n’en démord pas et les autorités comoriennes crient de plus en plus fort et manifestement, elles se font entendre. De toutes les façons, si jamais il y avait une once de vérité dans cette affaire, la France ne peut se montrer conciliante qu’avec Moroni, puisque la partie mahoraise lui est acquise. Qu’en pensent donc les élus et la population mahoraise ?
Car la France est en passe de devenir une puissance pétrolière avec la Guyane et peut-être Mayotte.
En mai 2012, France 24 avait consacré un numéro de son magazine "Reporter" aux retombés et à l’attitude des guyanais et écrivait :
« L’annonce de la découverte de gisements a provoqué la mobilisation générale des élus locaux, dont Christiane Taubira. La députée de Guyane a défendu devant l’Assemblée nationale la création d’une taxe sur chaque baril sorti. "La question des royalties est capitale, car même à 3 ou 4 % sur chaque baril pour la Guyane, cela représente des sommes très importantes pour notre région".
A Mayotte, aucune voix ne s'est faite entendre pour évoquer le volet économique de l’exploitation du pétrole; si jamais il existe. Seule la perspective de voir débarquer des comoriens en masse dans le département fait débat.
Dans un article du 1er août 2016, nos confrères du Journal de Mayotte avaient cité Benjamin Augé, chercheur à l’IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste de l’Afrique dans un article intitulé « Du pétrole aux Éparses: Mayotte aux premières loges de la bataille de l’or noir qui s’annonce » qui disait qu'«En cas de découverte majeure, oui il y a un véritable enjeu économique pour la France».
L’absence des mahorais dans ces discussions-là, est au moins, aussi affligeante, que leur absence lors de la signature de la feuille de route qui fixerait les conditions de l'entrée des comoriens à Mayotte.