Choléra aux Comores : les autorités veulent « briser la chaîne de transmission »

Hôpital des Comores (Image d'illustration)
Les autorités comoriennes sont en alerte pour enrayer la propagation du choléra qui a fait son entrée via un bateau tanzanien la semaine dernière. Les ministres de l’Intérieur et de la santé ont réuni hier les préfets et les maires afin de sensibiliser la population, et surtout retrouver les passagers manquants

Selon les comptes officiels il y avait 11 membres d’équipage et 14 passagers à bord de ce navire de commerce. A la date d’hier 5 passagers étaient encore introuvables. Pour les membres d’équipage, le ministère de la santé s’est renseigné auprès de la compagnie maritime pour avoir leurs identités et numéros de téléphone. 2 malades étaient déjà partis vers l’île de Mohéli où ils ont été hospitalisés.

En grande Comore, 6 malades – dont le capitaine du bateau- ont été placés à l’hôpital de Samba, isolé de la capitale. C’est dans cet établissement que l’on avait interné les malades du Covid au plus fort de l’épidémie. Une course contre la montre est lancée pour enrayer la transmission.

Les préfets et les maires ont été instruits par la ministre de la santé sur les modes de contamination et les précautions à prendre : se laver les mains souvent, bien faire cuire les aliments et se signaler aux autorités en cas de diarrhée.

A la différence de Madagascar qui bloque l’entrée des Comoriens, les Comores n’ont pas fermé leurs frontières, mais engagé des contrôles stricts. Les voyageurs souffrant de fièvre doivent être isolés, et des médicaments préventifs distribués à ceux qui ne présentent aucun symptôme mais pourraient porter le bacille du choléra.