À Mramadoudou, l'exaspération des villageois a atteint son paroxysme. La mise en place de deux barrages très tôt ce mardi 28 novembre marque la protestation contre l'occupation illégale d'un terrain départemental.
Depuis 2018, un contentieux persiste, lié à la construction des habitations illégales louées à des individus pratiquant la prostitution et le vandalisme pour payer leur loyer.
Une manifestation antérieure avait déjà réclamé le départ de l'occupant, et aujourd'hui, les habitants exigent que cette éviction soit définitive sous peine de maintenir les barrages.
Seuls les véhicules de secours sont autorisés à passer, tandis que les manifestants réservent leurs discussions exclusivement au maire. Les gendarmes présents surveillent la situation pour éviter tout débordement.
Mariame Said Kalame, conseillère départementale et municipale, est intervenue pour négocier la levée du barrage dans une atmosphère tendue. La situation est d'autant plus compliquée que des blessés de Tsararano devaient être évacués en urgence vers Mramadoudou.