Le Collectif s'oppose à la prise en charge des passagers des kwassas

Gendarmes en intervention à l'arrivée d'un Kwassa sur une plage du sud de Mayotte
La Covid 19 et le renforcement de la surveillance des frontières maritimes de Mayotte ne dissuadent pas les candidats à l’immigration de Mayotte, au départ d’Anjouan.
 
Mercredi soir, le corps sans vie d’une femme d’une soixantaine d’années a été retrouvé sur une plage du sud de l’île. Il y a deux semaines, celui d’un homme diabétique y a été recueilli. Ses 2 enfants ont essayé de le faire évacuer par kwassa, mais malheureusement, il a succombé en pleine mer, entre Anjouan et Mayotte.
L’immigration irrégulière au départ de l’Union des Comores n’a pas cessé malgré l’augmentation de la surveillance en mer.
Et depuis la mi-mars, les kwassas-kwassas, ne sont plus interceptés, mais "repoussés", une mesure de précaution prise dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. De leur côté, les autorités comoriennes refusent de reprendre leurs ressortissants renvoyés du 101ème département français.

Le 20 mai, Jean-Yves Le Drian le ministre des affaires étrengères français a joint son homologue à Moroni, pour lui demander d’ « œuvrer vigoureusement contre les départs de migrants vers Mayotte et de reprendre les réadmissions ».
Mais, sur le terrain, le Collectif pour la défense des intérêts de Mayotte affirme que les arrivées clandestines d’embarcations illégales n’ont pas cessés. Ses membres organisent des rondes et des opérations coup de poing pour s’opposer à la prise en charge des malades évacués en kwassas.