Alors que les inondations deviennent quasi-quotidiennes, le chef des pompiers déplore que les caniveaux soient constamment bouchés : « l’eau monte, les habitations sont traversées. Pendant l’inondation on ne peut rien faire, c’est après que l’on doit évacuer l’eau.
La saison des pluies est une période qu’on appréhende ». Le Colonel Neis évoque les difficultés à accéder aux habitats informels, surtout quand ils sont situés loin des routes : « nous demandons aux personnes qui ont besoin de secours, notamment les femmes enceintes, de se rapprocher autant que possible d’une route ».
« Les pompiers se préparent en permanence à l’éventualité du passage d’un cyclone » explique le colonel. Il y a actuellement 239 pompiers professionnels et 120 pompiers volontaires à Mayotte. « Nous allons ouvrir deux nouvelles casernes sur les communes de Pamandzi et Chirongui ».
Pour le chef du SDIS la formation des pompiers est une priorité : « il faut trouver dans le vivier local les bonnes personnes aptes à prendre du galon ». Il se dit enthousiasmé à l’idée qu’un pompier mahorais puisse dans l’avenir occuper sa fonction.