Vendredi soir, le président Azali Assoumani s’est adressé à la nation pour dire qu’il veut discuter avec l’opposition pour garantir « des élections libres, transparentes et apaisées » l’an prochain. L’opposition a répondu dès le lendemain samedi.
La coalition, appelée Front Commun Elargi des Forces Vives, pose ses conditions avant tout dialogue : la libération des prisonniers politiques – ou perçus comme tels – à commencer par l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, la liberté de rassemblement et réunions publiques, le cantonnement des forces de l’armée dans les casernes, et la mise en place d’une commission électorale comprenant le pouvoir, l’opposition et la société civile.
Il y aura des élections l’an prochain aux Comores. Le président Azali a le droit de se présenter pour un troisième mandat. Il échappe en effet à la limitation à deux mandats puisque la constitution a été modifiée en 2018, lui permettant de remettre le compteur à zéro.