La BCC, Banque Centrale des Comores, a publié un communiqué donnant tous les détails à vérifier quand on a entre les mains des coupures de 500, 1000, 2000, 5000, jusqu’à 10 000 Francs comoriens, cette valeur la plus élevée correspond à environ 20 euros.
Il faut sentir quelques aspérités au toucher car les vrais billets ont des reliefs. Sur les petits billets jusqu’à 2000 Francs comoriens il faut regarder le filigrane par transparence, il change de couleur, bleu turquoise ou rouge, selon l’inclinaison. Sur les plus grosses coupures de 5000 et 10 000, on doit voir en hologramme une étoile ou le sigle de la BCC.
Plus inquiétante est la prolifération des faux euros qui peuvent se répandre comme un virus en dehors de l’archipel des Comores par des commerçants qui voyagent beaucoup dans tout l’Océan Indien et au-delà. Les vrais billets de 50 ou de 100 euros sont légèrement craquants quand on les manipule et leur filigrane est incrusté dans le papier.
Le mieux est d’aller vérifier à la banque, mais c’est toujours un risque de perdre une petite fortune. La BCC conseille aussi d’utiliser les cartes bancaires. C’est plus facile à dire qu’à faire. Les entreprises sont rarement équipées de terminaux, et les réseaux de transmission des paiements sont défaillants.