Sans surprise, la Cour Suprême a statué hier sur la requête de trois avocats mandatés par l’opposition en déclarant leur demande irrecevable. Les plaignants avaient deux demandes : que soit déclaré illégal l’accord de 2019 entre la France et les Comores prévoyant la reconduite des Comoriens séjournant sans papiers à Mayotte, partant du principe que selon la constitution Mayotte est comorienne ; et que soit destitué et traduit devant la cour le président Azali Assoumani pour le crime de haute trahison.
Dans son arrêt, l’instance judiciaire indique que seuls le chef de l’Etat, le président de l’Assemblée, et les gouverneurs des îles peuvent saisir la Cour Suprême pour examiner les engagements internationaux. La requête est donc irrecevable.
Les plaignants ne s’attendaient pas à autre chose. Ce n’était qu’un coup médiatique parmi d’autres.