Trouver de quoi confectionner un repas pour le foutari familial du soir (le repas de rupture du jeûne) est un combat quotidien. Tous les produits alimentaires ont augmenté. Même les très populaires « mabawas », les ailes de poulet congelées, sont devenues un luxe. La viande de zébu n’est réservée qu’aux plus fortunés. Du côté des fruits et légumes cela ne va pas mieux, les bananes sont très chères sur les marchés.
Le journal « Al-Watwan » relève que les habitants de l’île de Mohéli sont ceux qui souffrent le plus. Ils produisent beaucoup de bananes mais les négociants préfèrent les exporter vers la grande Comore ou Anjouan où les prix de vente sont plus élevés, ne laissant rien aux Mohéliens.
Certains produits comme l’huile, le sucre, le beurre, le lait en poudre et autres aliments importés sont même plus chers qu’à Mayotte, alors que le niveau de vie est nettement inférieur aux Comores.