Les plongeurs du club civil sont épuisés. Ils ont patrouillé, ratissé la zone pendant des journées entières autant qu’ils ont pu, allant jusqu’à 50 mètres de fond sans aucun résultat.
De plus ils disent avoir croisé de plus en plus de requins, ce qui les inquiète considérablement. La sagesse commande d’arrêter les recherches telles qu’elles sont menées vainement depuis 10 jours. Pour les autorités comoriennes, l‘option est d’attendre l’intervention du BEA, le Bureau d’Enquête et Analyses, dont la participation a été acceptée par la France.
Le BEA peut mettre en œuvre des moyens plus importants, tels des caméras sous-marines pilotées depuis un bateau. Pour l’heure, il y a un engagement de principe. Mais, la mise en œuvre de ces nouvelles recherches est un défi logistique qui prendra du temps.