Le BEA intervient sur les accidents d’avion, et même les petits incidents aériens qui concernent la France, mais il opère aussi à l’étranger quand on fait appel à lui. Le BEA nous a confirmé avoir accepté la demande des autorités comoriennes.
C’est une bonne nouvelle pour les enquêteurs qui pourront disposer de moyens plus importants. Le premier objectif sera de retrouver l’épave, la carlingue, dans laquelle se trouvent vraisemblablement les corps des 12 passagers et des deux pilotes. Ce n’est pas hors de portée.
On se souvient que le BEA avait réussi à élucider le mystère de la disparition en 2009 du vol Air-France Rio-Paris au milieu de l’Atlantique après deux ans de recherches. Cette fois certainement ce sera moins long, mais pas nécessairement plus facile car ce type d’avion, le Cessna Caravan, n’est pas équipé de boites noires, les enregistreurs de vol, qui permettent en général de reconstituer les dernières phases du vol.
Le BEA précise qu’il y aura d’autres partenaires étrangers : La Tanzanie où l’appareil est immatriculé, et probablement un expert américain du constructeur Cessna. Le but de ces enquêtes est de tirer toutes les leçons d’un accident pour éviter qu’il ne se reproduise.