Le parti Juwa a été la principale formation politique des Comores du temps de la présidence de Sambi, passé ensuite dans l’opposition après le retour au pouvoir d’Azali Assoumani en 2016.
Alors que différents leaders de l’opposition s’interrogent sur l’opportunité ou pas de participer à l’élection du 14 janvier 2024, que beaucoup jugent d’avance truquée, Juwa rassemble un bureau politique ce week-end à Moroni pour en décider, et éventuellement désigner un candidat.
Tous aimeraient entendre la parole d’Ahmed Abdallah Sambi, mais ce n’est pas possible car l’ancien président est condamné à perpétuité et enfermé dans sa propre maison transformée en prison. Certains disent que Sambi serait favorable à une participation, mais il est difficile de le prouver car il est privé de tout moyen de communication avec l’extérieur.
Pour l’heure le mot d’ordre du Front Commun qui rassemble l’opposition est le boycott, sauf à obtenir un maximum de garanties pour des élections libres et transparentes.