Il s’agit d’un courrier officiel adressé par le ministre comorien des affaires étrangères au secrétaire général des Nations Unies le 11 septembre 2005, il y a plus de 17 ans : le ministre de l’époque Aboudou Soefo demandait « de retirer la question de l’île comorienne de Mayotte de l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de l’ONU ».
Le chef de la diplomatie comorienne reconnaissait que « c’est une lourde décision », mais expliquait que les Comoriens peuvent « faire confiance à la République Française, partenaire essentiel pour le développement des Comores »… « dans la recherche d’une issue acceptable».
Cette lettre n’a finalement jamais été envoyée. Elle est restée dans les archives pendant toutes ces années, pour ressortir comme par hasard quelques jours avant le sommet africain du samedi 18 février prochain.
Le but est de fragiliser la position d’Azali vis-à-vis de l’opinion publique, et surtout à la tête de l’organisation panafricaine, parce que les Etats africains soutiennent tous la revendication de Mayotte par les Comores.