Il est question d’une grande marche pacifique pour dénoncer cette opération, et de la tenue éventuelles « d’assises nationales sur la question de Mayotte ».
Le gouverneur de l’île d’Anjouan, Anissi Chamsidine, veut réunir les forces vives du pays, les partis, la société civile, autour d’une démarche commune au sujet de Mayotte.
Le journal « Al Watwan » rapporte qu’une réunion s’est tenue dimanche à Moroni, où d’autres propositions ont fusé. Notamment celle de Nadia Tourqui au nom du collectif « Stop Wuambushu », qui veut porter l’affaire auprès des instances internationales, l’ONU, l’Union Africaine, le G7.
Certains participants à ce mouvement se sont dits satisfaits de la position ferme exprimée par Azali dans son interview sur RFI, mais ensuite déçus par ses propos dans « Le Monde » où le chef de l’Etat a avoué qu’il refusait les reconduites pour assurer sa réélection en 2024. Les dernières rencontres de Paris entre les présidents Azali et Macron et les ministres des deux pays, laissent l’opinion comorienne dans le doute sur la fermeté du gouvernement.