Confrontation entre "coupeurs de route " présumés à la chambre d’appel de Mamoudzou.

Ils avaient traumatisé toute la population pendant une longue période . Ce sont ces individus que l’on a appelé «coupeurs de route» à cause de leur mode opératoire.
 
Ils érigent des barrages à l'aide de branchages et de troncs d'arbre dans le but de bloquer la circulation pour commettre des vols et, dans certains cas, des agressions physiques.  Ils ont sévi sur plusieurs axes routiers du département, notamment en avril 2016.
Beaucoup d’entre eux avaient été appréhendés et incarcérés à la prison de Majicavo. Mais depuis, il y a eu d’autres faits d’agressions sur les routes. Et le but de cette confrontation est de bien identifier les responsabilités de chacun.
 

Ce mardi 19 novembre, un dispositif de sécurité très important  a donc été mis en place pour le transfèrement des coupeurs de route de la maison d’arrêt de Majicavo à la chambre d’appel à Kaweni. Une trentaine de militaires y compris le GIGN et d’autres en civils à l’extérieur pour sécuriser l’enceinte vu la dangerosité des individus mis en cause.
Ce mardi 19 novembre, un dispositif de sécurité très important a été mis en place pour le transfèrement des coupeurs de route de la maison d’arrêt de Majicavo à la chambre d’appel à Kaweni. ©Fahar Ousseni
L’enceinte du tribunal rendue hermétique et avec présence de la brigade cynophile pour empêcher toute intrusion ou perturbation des auditions de la juge d’instruction. Les coupeurs de route sont accompagnés de leurs avocats respectifs. A l’issue de cette confrontation, on en saura sans doute davantage sur cette épisode assez traumatisant qui avait bouleversé les habitudes de circulation des Mahorais.