La COP 28, la conférence des parties sur le climat, s'ouvre ce jeudi 30 novembre à Dubaï dans l'océan Indien. Pour les îles de la région, c’est l’occasion de rappeler leur vulnérabilité face à la montée des eaux. A long terme, leur survie dépend de la lutte contre le réchauffement climatique. L'archipel des Maldives est le plus exposé. 80% du territoire se trouve à moins d’un mètre du niveau de la mer.
La nation pourrait entièrement disparaître d’ici la fin du siècle. Le ministre de l’environnement des Maldives annonce qu’il va plaider auprès des pays développés pour leur demander de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le président Mohamed Muizzu va de son côté essayer d’obtenir des financements pour lutter contre la montée des eaux.
Le président des Seychelles a le même objectif. Wavel Ramkalawan va militer pour le développement de l’indice de vulnérabilité multidimensionnel. Un projet des Nations Unis évoqué depuis plusieurs années, il s'agit d'un score pour mesurer à quel point chaque pays souffre du changement climatique. Les plus vulnérables pourraient ainsi recevoir des fonds supplémentaires pour s’y adapter. Reste à savoir si cette COP sera plus concluante que les précédentes jugées décevantes par les pays participants. Ce sommet mondial doit durer jusqu’au 12 décembre.